@Couby Un FabLab à la Neil Gershenfeld, c'est cela car la communauté est alors les salariés de la SNECMA.
Maintenant si l'on veut appeler cela autrement c'est très franco-français.
J'aime bien la typologie de la Fing car explicite et qualifiante de la diversité.
Effectivement, le point central des FabLabs "à la Neil", c'est le réseau je pense ...mais alors les français sont très mauvais car qui participe à la FabAcademy ? Qui suit le système de visio-conf ? Qui participe au FabConf ? Seulement une petite poignée (voir un doigt)...
Enfin, si l'on regarde les FabLabs français non-institutionnels, ce n'est pas loin d'être un business ! Certes sans l'aspect génération de bénéfices mais commerçants tout de même.
Visiblement, en France, beaucoup voudrait y rajouter l'aspect éducation populaire.
Mais alors un FabLab, serait-ce une MJC ?
Et puis aussi l'ouverture au grand public, mais ceci est une erreur de traduction de la charte...
D'autres réfutent l'aspect réseau mais alors ce ne serait qu'un atelier d'artisan et/ou d'artistes ?
Bref, pour moi, il me semble que l'intention originelle est bien moindre que tout cela (une expérience dixit certains). Cela n'enlève rien pour autant à l'intérêt des FabLabs... Mais à vouloir trop saucissonnée on va s'isoler et disparaitre.
Je synthétiserais en cela (cf https://prezi.com/6omgghhvd74x/ecologie-du-diy-au-dit/ ) :
- Hackerspace => éthique d'abord (et donc maitrise de son environnement technique),
- Makerspace => donner vie à des projets,
- FabLab => Réseau d'abord (et donc reproductibilité via numérique + adaptation, mais aussi diffusion des savoirs),
- Techshop => mutualisation de machines pro.
Et quelques parts tous ces lieux ont forcément des machines, font forcément de la formation, et font forcément des expériences.
Donc, oui on pourrait appeler ces FabLabs privées-business des Techshops ...sauf qu'ils ne sont pas franchisés.
Mais avec tout cela, a t'on avancé ?